Les métiers de conseils comme avocats, notaires, banquiers, assureurs “s’ubérisent” à grande vitesse. Les blockchains, le big data et la fintech ont pris la main obligeant les structures juridiques et financières de proximité à se regrouper. Mais pas que… les métiers vont donc se transformer par l’intégration des technologies et par la complémentarité des savoirs orientés clients.

Le développement du concept couteau suisse avec des offres multi-services en un seul lieu géo-global va certainement trouver sa légitimité dans le futur : l’expérience client optimisée pour tous les projets et pour tous les services.

En complément des plateformes de services (avocats, médecins, notaires, consultants, métiers du bâtiment, etc…); il faudra pouvoir finaliser des projets comme l’achat d’un bien immobilier et son équipement, les consultations médicales et leurs soins, les conseils en entreprise et leurs mises en place par la rencontre physique. Le tout se fera dans un espace commun intégrant une mutualisation des coûts de fonctionnement, et une complémentarité des savoirs pour offrir un service complet et une optimisation des prix (concurrence et qualité).

L’hybridité des services par les plateformes d’informations en ligne et par le phygital (lieu et expérience) va considérablement modifier le fonctionnement client-fournisseur par une réflexion à la fois socio-économique dans une approche consumer centric et à la fois socio-culturelle dans une approche de partage des connaissances.

La technologie est un facilitateur dans l’accompagnement des choix, l’humain est un activateur dans la concrétisation de ces choix. L’humain va retrouver une nouvelle dimension en adoptant et en s’adaptant au futur grâce aux évolutions technologiques et en restructurant de nouveaux modes de pensée grâce à sa résilience.

Plus vite, plus simple, plus économique, plus serein le client sera grâce à ces couteaux suisses métiers mais le facteur humain (empathie, charisme, émotions) restera le choix final.

La règle des Trois Unités de Boileau en mode 2.0

Bernard.